Debout la République 11ème Circonscription du Pas de Calais - -Hénin Beaumont - Carvin

VIP-Blog de dlr14eme_62

Debout la République 11ème Circonscription du Pas de Calais - -Hénin Beaumont -  Carvin
VIP Board
Blog express
Messages audio
Video Blog
Flux RSS

2524 articles publiés
858 commentaires postés
1 visiteur aujourd'hui
Créé le : 27/07/2008 15:06
Modifié : 18/03/2012 16:44

Garçon (71 ans)
Origine : Carvin
Contact
Favori
Faire connaître ce blog
Newsletter de ce blog

 Septembre  2025 
Lun Mar Mer Jeu Ven Sam Dim
01020304050607
08091011121314
15161718192021
22232425262728
29300102030405


| Accueil | Créer un blog | Accès membres | Tous les blogs | Meetic 3 jours gratuit | Meetic Affinity 3 jours gratuit | Rainbow's Lips | Badoo |

[ Contacts/Adhésions/ Vie du mouvement ] [ Canton de Rouvroy - Méricourt - Drocourt + Bois Bernard (CACH) ] [ Canton d'Hénin Beaumont - Noyelles Godault ] [ Canton de Leforest - Evin Malmaison - Dourges - Courcelles lès Lens ] [ Canton de Montigny en Gohelle - Hénin Beaumont ouest ] [ Canton de Carvin Libercourt ] [ Canton de Courrières - Oignies ] [ Généralité ] [ TV/Radio/Vidéo/Net et autres médias ] [ TRIBUNE LIBRE ]

L’essence d’une nation

21/12/2009 12:26

L’essence d’une nation


eric-zemmour

« La nation française se dissout dans l’Europe, la mondialisation, l’immigration et le multiculturalisme » par Eric ZEMMOUR (Journaliste)

 

 

 

 

 

  • Identité nationale suppose nation. Or depuis un demi-siècle, la nation française se dissout dans l’Europe, la mondialisation, l’immigration et le multiculturalisme. Le débat en cours ne peut-être qu’illusoire.  
Au commencement était la nation. La grande nation, comme disaient avec admiration les Allemands. Et puis, au fil des décennies, l’admiration s’est teintée d’ironie. Mais la nation, grande ou pas, restait souveraine. On s’interrogeait sur sa puissance ou sa faiblesse, sa grandeur ou sa décadence, pas sur son identité. A la fin du XIXe siècle, pris dans son tête-à-tête mortifère avec l’Allemagne, la France tenta de définir ce qui la distinguait de son impérieux voisin. On connaît la célèbre conférence d’Ernest Renan qui définit alors l’être français non par la race ou le sang, mais par l’histoire, la culture, la volonté. On a tous en mémoire les célèbres passages sur l’héritage d’une histoire partagée et le plébiscite de tous les jours.
On ne parlait toujours pas d’identité nationale. Il fallut attendre le début des années 1980 pour que cette expression fût employée. Et ce n’est pas un hasard. La France est alors prise dans le maelström déstabilisateur de l’Europe et de la mondialisation. Elle perd successivement la maîtrise de ses frontières, de sa politique économique et commerciale avec le grand marché unifié, et la gestion du plus ancien attribut de souveraineté avec la guerre : la monnaie.
A l’époque du référendum de 1992, le Premier ministre Pierre Bérégovoy affirmait d’un ton doucereux à ses contradicteurs qu’ils ne devaient pas s’inquiéter, qu’ils ne perdraient pas leurs coutumes. Giscard se met lui aussi à parler d’identité nationale.
L’identité nationale, c’est tout ce qui reste quand on a perdu (le gros de) la souveraineté. La mondialisation imposa la libre circulation des marchandises – dans le cadre, classique, du libre-échange –, mais surtout celle des facteurs de production : capitaux et hommes.
Alors, l’identité nationale devint une question lancinante du débat politique français. L’émergence du Front national qui, en captant l’électorat populaire, fit d’abord la joie de la gauche (réélection de Mitterrand en 1988), puis celle de la droite (élimination de Jospin dès le premier tour en 2002) fut la partie émergée de l’iceberg. Sous cette agitation politicienne, un peuple se demandait, angoissé, ce qu’il devenait.
« Nous sommes quand même avant tout un peuple européen de race blanche, de culture grecque et latine, et de religion chrétienne. »
Mais, officiellement, la question de l’identité nationale ne se posait pas. Et surtout, elle n’avait aucun rapport avec l’immigration. Selon nos doctes bien-pensants, une identité évoluait. Comme les modèles de l’industrie automobile. Pourtant, le général de Gaulle nous avait prévenus : « Il ne faut pas se payer de mots ! C’est très bien qu’il y ait des Français jaunes, des Français noirs, des Français bruns. Ils montrent que la France est ouverte à toutes les races et qu’elle a une vocation universelle. Mais à condition qu’ils restent une petite minorité. Sinon, la France ne serait plus la France. Nous sommes quand même avant tout un peuple européen de race blanche, de culture grecque et latine, et de religion chrétienne. »
Depuis la mort du grand homme, on ne cessa de nous expliquer le contraire. La France, ce n’était finalement que la déclaration des droits de l’homme et la République. Des « valeurs » et rien d’autre. On somma le peuple français de renoncer à ce modèle assimilationniste qu’il avait pourtant imposé à des générations d’immigrés belges, italiens, espagnols, russes, juifs, pour le plus grand bien de la France – que l’immigration sauvait du déclin démographique – et de ces immigrés qu’elle émancipait, par sa culture et sa langue, de l’enfermement ghettoïsé des origines. L’assimilation, c’est l’abandon d’une partie de soi pour adopter les mœurs, le mode de vie, la façon de penser du pays d’accueil. L’assimilation ne connaît que les individus, des citoyens, pas des communautés, encore moins des peuples. Un corset néocolonial, nous ont dit les « modernes ». Raciste, ont ajouté les autres. L’heure était aux identités multiples. Au multiculturalisme. Toute une idéologie, venue du Canada et des Etats-Unis, imposa cette vision. Et ces mots fétiches qui, détournés de leur sens premier, devinrent les vecteurs de l’idéologie dominante : métissage, diversité, accommodements raisonnables…
Les mots sont des armes. Dans un texte intitulé « Justice et affaires intérieures », le Conseil européen du 18 novembre 2004 adopta les « principes de base communs de la politique d’intégration des immigrants dans l’Union européenne ». L’article 1er énonce : « L’intégration est un processus dynamique, à double sens, de compromis réciproques entre tous les immigrants et résidents des Etats membres. »
Chaque mot est une déclaration de guerre à la conception impérieuse – assimilationniste – française qui repose sur l’adage : si fueris Romae, Romano vivito more (à Rome, fais comme les Romains).
C’est dans ce contexte historicoculturel que, pendant la présidentielle de 2007, Nicolas Sarkozy osa associer dans le même discours immigration et identité nationale. Tollé. La gauche nous expliqua qu’il était honteux et raciste d’associer l’immigration et l’identité nationale. Le scandale donnera sans doute à Sarkozy la clé de l’Elysée et, en tout cas, l’adhésion de cette fraction de l’électorat populaire qui abandonna alors Le Pen pour lui. Sarkozy s’était préalablement présenté comme un Français de sang mêlé. Plus tard, il ajoutera : « président d’une France métissée ». C’est toujours ainsi avec Sarkozy : une transgression, qui fait hurler les bienpensants et le rapproche du peuple, est toujours « payée » par une concession majeure au « politiquement correct ». Habileté tactique qui lui permet d’éviter la diabolisation médiatique, mais rend incohérente sa pensée.
Le premier ministre de l’Immigration et de l’Identité nationale fut Brice Hortefeux. Mécontent et tétanisé, il ne fut que ministre des expulsions. Plus décomplexé parce que venant de la gauche, Eric Besson a rempli tardivement la feuille de route de la campagne présidentielle. Le débat sur l’identité nationale tombe opportunément à quelques mois des régionales et alors que le chômage et la dette publique explosent. Mais la ficelle tactique est tellement épaisse que tout le monde l’a vue.
Eric Besson ose reparler d’assimilation. Mais il évoque aussi le métissage et la diversité. La confusion sémantique, et donc idéologique, est à son comble. Besson suit Sarkozy qui ne sait pas vraiment de quel modèle il parle. Les choses sont pourtant simples : le modèle assimilationniste, qui a fonctionné pendant un siècle, de 1860 à 1970, a parfaitement rempli son office, même si, contrairement aux idées reçues, de nombreux Italiens et Polonais sont rentrés chez eux. Cette assimilation a été la clé, selon le grand historien Fernand Braudel, de « l’intégration sans douleur » de ces immigrés qui « se sont vite confondus dans les tâches et les replis de notre civilisation », tandis que leurs cultures d’origine ont apporté une nuance de plus à notre culture complexe.
A partir des années 1980, on a abandonné notre modèle mais sans oser vraiment adopter celui, « communautariste », de l’autre grand pays d’immigration : les Etats-Unis. Nous sommes restés entre « deux eaux ». Comme par antiphrase – car, en réalité, nous avons intégré de moins en moins –, nous avons appelé cet entredeux « l’intégration ». Nous avons cru que la seule insertion économique suffirait. Ce raisonnement matérialiste, qui comblait marxistes et libéraux, nous empêcha de voir qu’en fait, c’est l’assimilation qui, paradoxalement, permet une meilleure insertion économique.
Peu à peu, les Français des quartiers populaires, qu’on n’osait plus appeler de souche, se sentant devenir étrangers dans leur propre pays, s’en éloignaient, s’en séparaient.
Ne maîtrisant plus vraiment notre immigration, nous avons laissé s’installer une population nombreuse qui gardait ses coutumes et ses traditions. Peu à peu, les Français des quartiers populaires, qu’on n’osait plus appeler de souche, se sentant devenir étrangers dans leur propre pays, s’en éloignaient, s’en séparaient. Les communautés se côtoyaient parfois, mais ne se mélangeaient plus.
De Gaulle, encore lui, nous avait pourtant prévenus : «On peut intégrer des individus ; et encore, dans une certaine mesure seulement. On n’intègre pas des peuples, avec leur passé, leurs traditions, leurs souvenirs communs de batailles gagnées ou perdues, leurs héros. »
Eric Zemmour





Réchauffement climatique : si l’Europe voulait…

18/12/2009 18:09

Réchauffement climatique : si l’Europe voulait…


Le sommet de Copenhague aura été le révélateur de toutes les contradictions mondiales.
Si à cette heure il est impossible de connaître le résultat définitif, il est malheureusement fort probable que la montagne va accoucher d’une souris.
Certes, ce sommet n’aura pas été inutile dans la mesure où il aura forcé chacun à abattre ses cartes. Les Etats-Unis ont accepté l’idée d’une aide de 100 milliards d’euros pour les pays les plus pauvres. L’Europe est prête à un effort considérable. Les pays les plus pauvres ont bien défendu leur cause et la Chine a été obligée d’entrer dans le jeu.
Pour autant, la position de l’Europe reste solitaire face au conflit majeur entre les Etats-Unis et la Chine. La Chine qui refuse avec obstination un contrôle sur son territoire des émissions de carbone.
On peut comprendre les Etats-Unis, d’ailleurs, quand ils affirment qu’ils sont prêts à baisser leurs émissions à la seule condition que les Chinois n’en profitent pas un peu plus pour devenir l’unique usine du monde.
En vérité, aucun accord à la hauteur de l’enjeu ne semble se profiler, pour la simple raison que la plupart des pays ne veulent pas remettre en cause un libre échange intégral qui favorise les pays qui protègent le moins leur environnement.
En vérité les bons résultats de l’Europe en matière de lutte contre l’effet de serre résultent principalement de sa désindustrialisation, elle-même liée aux délocalisations.
Ce qui est gagné sur notre continent est doublement reperdu, d’une part par des pollutions considérables générées dans les pays émergeants, d’autre part par le bilan carbone désastreux du transport des marchandises.
C’est pourquoi, si l’Europe avait la volonté d’aller de l’avant, elle mettrait en œuvre la seule solution de nature à faire vraiment bouger les choses, comme je le réclame depuis des années, à savoir une taxe carbone aux frontières. L’entreprise qui veut échapper aux normes européennes en allant produire ailleurs, verrait ainsi son gain annulé puisque ses produits importés verraient leur coût augmenter.
Le produit de ces taxes pourrait d’ailleurs être en partie reversé à l’aide au développement. C’est la seule solution pour éviter le pillage de l’environnement des pays émergents et responsabiliser les multinationales qui sont les premières responsables de l’explosion de l’émission de carbone en Chine ou en Inde.
Mais pour cela il faudrait bien sûr revoir le fonctionnement de l’OMC et mettre en œuvre les fameuses zones régionales de libre échange que Maurice Allais, Prix Nobel d’économie, défend depuis 20 ans.
La France, plutôt que de céder à la mode du politiquement correct en instituant une taxe carbone sur ces propres habitants qui sont déjà les plus vertueux au monde, devrait ainsi mettre les pieds dans le plat au niveau européen.
Mais là aussi, quand comprendra-t-on que pour changer l’Europe, il faut une France indépendante, comme pour changer le monde, il faudrait une Europe volontariste.
Je renvoie pour plus d’explications à mon discours du 23 novembre 2008 lors du Congrès fondateur de Debout la République.
En attendant, espérons quand même que la nuit portera conseil aux grands de ce monde !
NDA







La fin des PFM

18/12/2009 06:34

La fin des PFM


Et voilà, c’est fait ! Le dernier fleuron de l’ère Jacques Piette n’est plus après 35 années de bons et loyaux service. DLR14ème circonscription ne peut que réprouver ce gâchis. Comment et pourquoi une telle chose ait pu se produire ? Le comment sera très vite trouvé dans les techniques de gestion et sur l’alignement à de nouvelles législation (frais de personnel…), mais le pourquoi lui à un nom : l’ère Dalongeville. La responsabilité de l’ancienne municipalité ne fait plus mystère. Pour autant, fallait-il en terminer ainsi ? Il semblerait qu’aucune réelle solution n’est était cherché par l’actuelle majorité municipale qui s’était déjà résolue depuis longtemps à dissoudre les PFM. Cette résolution se retrouve dans le malaise perceptible de certains de ses membres cherchant à se justifier sans cesse. L’abstention de 4 élus de cette même majorité ne fera qu’accentuer ce malaise. A noter, après cela, le départ dans le silence et la dignité des employés des PFM qui étaient présents ce soir là. De la dignité c’est ce qui sembla manquer à nouveau à l’opposition qui utilisa une nouvelle fois ce malheur à des fins politiciennes sans aucuns rapports avec la situation présente. Bref un conseil municipal égal aux précédents.

 

 

Le comité DLR

 



Commentaire de cimares (19/12/2009 05:06) :

Ce type de décision me rappelle ce qui fut fait en son temps pour la SAEMIC... Y-a-t-il eu préalablement analyse juridique, economique, technique et sociale? J'ai déjà dit par ailleurs que s'il s'agissait de mettre en pratique le programme de la CRC, une délégation spéciale aurait suffi !


Commentaire de une idée. (19/12/2009 15:46) :

pourquoi ne pas avoir créer une S.E.M.(société d'économie mixte,avec entrée de capitaux privés)pour sauver les P.F.M





NDA invité du café Picouly

18/12/2009 06:05

NDA invité du café Picouly


NDA sera l’invité du Café Picouly vendredi 18 décembre à 21H35 sur France 5.





Débat sur la burqa sur Public Sénat

18/12/2009 05:57

Débat sur la burqa sur Public Sénat


http://www.dailymotion.com/video/xbizq4_debat-sur-la-burqa-sur-public-senat_news




Début | Page précédente | 305 306 307 308 309 310 311 312 313 314 315 316 317 318 319 320 321 322 323 | Page suivante | Fin
[ Annuaire | VIP-Site | Charte | Admin | Contact dlr14eme_62 ]

© VIP Blog - Signaler un abus